jeudi 31 janvier 2008

de l'éducation de la jeunesse

Eduquer veut dire 'conduire hors de': hors de quoi ? Hors de soi, de ses cloisons personnelles.
L'éducation des enfants consiste donc, pendant qu'il leur est facile d'apprendre, à les ouvrir au maximum de sujets : pas seulement les réalités mesurables, mais aussi au sens civique, à l'Art, (y compris architecture, ou cuisine, ou Impressionnisme), à la philo, à la solidarité avec le voisin (même s'il est différent) et ... au Surnaturel, aux religions. Ensuite, en mûrissant, l'enfant fera ses choix, selon les évènements, son hérédité, son milieu de vie...ses goûts.
Dire 'il choisira' , sans donner les éléments du choix à l'enfant, c'est comme dire : 'Il apprendra à parler le langage', sans le lui enseigner pendant que son esprit est ouvert à cela.

lundi 28 janvier 2008

réchauffement climatique, vu du Champ de Mars à Paris (suite)

J'ai écrit trop vite, il y a 15 jours : les palmiers poussent bel et bien en pleine terre à Paris (Chamaerops humilis). L'exemplaire que j'ai vu mesure bien 8 mètres, et fait des palmes superbes.
En courant sur le Champ de Mars (ou en flânant, ça va aussi !), on remarque d'autres plantes de pays chauds comme les arbres de Judée, les chênes verts...
Yes, Mr Bush, climate is getting warmer !

mercredi 23 janvier 2008

La nomination à Rome que j'évoquais

de façon voilée il ya quelques semaines, est effective : je vais bien me poser à côté de l'oiseau artistique en bronze doré, sur la photo plus bas.
Ami lecteur, sache que je suis heureux de rejoindre une organisation agricole internationale, et de vivre bientôt à Rome.

mercredi 16 janvier 2008

Où en est l'Administration française?

Une amie qui a longuement servi l'Etat, haut placée (mettons qu'elle est directeur du cabinet d'un ministre) parle avec moi de l'Administration française, en 2008 ; je lui avoue ma surprise devant les dysfonctionnements que j'observe, les stratégies personnelles (= je sers l'Etat, donc je sers ma carrière), les dérobades...
Et au détour de nos échanges, elle lache : "Oh, l'Administration ? Il n'y en a plus...."

dimanche 13 janvier 2008

en ce 13 janvier, quel est le climat sur le Champ de Mars ?

Un petit jogging à 08h30 sur le Champ de Mars ce matin, donne quelques enseignements sur la saison et le climat:
* les grives sont arrivées, elles chantent, signe que les jours rallongent (inversement, les rossignols cessent de chanter lorsque les jours commencent de raccourcir)
* le cyprès florentin planté par la mairie prospère au pied de la tour Eiffel, personne ne remarque l'anomalie (jusqu'à peu de temps, je croyais que les cyprès ne pouvaient tenir au nord de Montélimar)
* mieux encore : son voisin l'olivier est très fourni, il pousse en tous sens (la mairie devrait recruter un jardinier méridional pour le tailler dans les règles): gageons que sous quelques années, quand il "passera l'adolescence", il produira aussi des olives ! Bref, comme je l'écrivais une 1ère fois sur ce blog il y a peu, le climat se réchauffe . Car comment ces 2 arbres végèteraient-ils, si le temps n'était proche de ma chère douceur méditerranéenne ?

Je prends le pari : (il y a déjà des figuiers en pleine terre dans Paris, j'ai même mangé cet automne des figues fraiches parisiennes): on verra des palmiers (ne fût-ce que des Chamaerops) dans les jardins bientôt.

lundi 7 janvier 2008

Merci à l'Union Européenne !

Quand j'étais jeune étudiant, pour retourner chez moi à l'occasion des vacances, je n'avais que 3 options au choix :
* la voiture (env.950 km)
* le train (1050 km)
* l'avion.

La solution "voiture", même avec des copains, était pour moi ennuyeuse ; il faut rester assis, ne pas bouger, écouter les copains...risquer les embouteillages de la banlieue parisienne au retour...
Le train était cher; et -détail curieux- une couchette coûtait plus cher si vous vous arrêtiez à Cannes, que si vous descendiez à Vintimille. Les accords tarifaires de l'époque entre sociétés ferroviaires en étaient sans doute la cause. Mais je n'ai jamais véritablement accepté que le citoyen français paye plus cher s'il rentre chez lui, que s'il va en vacances à l'étranger.
Quant à l'avion, il était encore plus cher, et totalement désinvolte : la compagnie nationale, en situation de monopole, traitait ses usagers avec légèreté. Ce n'étaient que retards, vols annulés, annocés de façon fantaisiste et précieuse.

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Depuis l'unification du marché intérieur européen, les choses s'arrangent un peu : le prix de la couchette ne change plus si on passe la frontière (qui devient du reste de plus en plus virtuelle). Et l'ouverture de la prestigieuse ligne Paris-Nice à la concurrence aérienne a fait baisser les prix, et rendu les transporteurs plus soucieux du temps de leurs honorables clients.
Ce w-end, j'ai mis 3h40 de la porte de mon domicile parisien à celle de mon frère à Cannes, et au retour, 4 h 10. Le tout pour bien moins cher (à monnaie constante) qu'en 1970.
OUI, vraiment, VIVE L'EUROPE