Il y a quelques années, Luigi était chef des services de sécurité d'une très grande institution romaine; Saint Siège? Présidence de la République ? FAO? mairie... je ne me souviens plus sur ce blog.
S'annonce une délégation de très haut niveau, d'un pays puissant et très sécuritaire: les services de ce pays viennent discuter avec Luigi, bien avant la visite , des mesures qu'il compte prendre. Oui, il a scellé les plaques d'égout; oui, la bouche de métro sera sous triple surveillance; la circulation sera interdite... oui ceci, oui cela... mais ça ne suffit toujours pas. Les étrangers décident qu'ils enverront des renforts, et qu'on complètera le dispositif. Luigi est très ennuyé, il fait observer que les agents qui seront dépèchés ne connaissent pas le lieu, ni la langue, ni les circuits... rien n'y fait. Ces étrangers, sûrs de leur supériorité, persistent.
Luigi s'apprête à capituler, quand tout d'un coup il a une idée de génie: "J'avais oublié de préciser, ajoute-t-il, que j'ai aussi prévu de positionner un sous marin dans le Tibre."
Il gagne la partie: les étrangers feignent de le croire, et acceptent le dispositif sécuritaire, sous marin compris, et n'envoient personne.
L'honneur est sauf.