une jeune cigale romaine chante à tue tête dans un olivier au pied du Palatin. Les empereurs sont partis depuis longtemps, les troupes de Napoléon aussi d'ailleurs, mais la cigale s'en fiche comme de sa première chrysalide. Les voitures empestent et font du bruit alentour: elle les méprise plus encore qu'elle ne méprise les fourmis.
L'olivier chante imperturbable, le son est immobile, le temps est arrêté... et le mot de Frédéric Mistral me revient à l'esprit: "Les oliviers, ces arbres au murmure immensément vieux..."
L'été peut maintenant = vraiment = commencer.
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