En été, on ne sent rien, juste un peu d'algues qui pourrissent, ou un effluve de melons... quand ce n'est pas le voisin qui se néglige.
Quel bonheur à présent: l'approche de l'automne nous rend notre nez; et en sortant du bureau, je respire l'odeur incomparable des aiguilles de pins parasols, qui se dilatent sous la pluie. Un rien de poivre, un fond de camphre, de térébenthine, un cri de cigale... et je suis hors du temps, entre l'école et la maison, entre Ostie Antique et la cafétéria, sur la via Appia... La mémoire est décidément bien vulnérable aux parfums.
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