lundi 19 avril 2010

A Rome, les miracles existent encore

Alors que les cieux sont fermés aux avions, et imperceptiblement nappés de cendres siliceuses, les Français de passage à Rome sont bloqués.
Ainsi Louis, dont je reparlerai prochainement, n'a pu rentrer à Paris à la fin de sa mission, et est venu dormir quelques heures ici, avant de prendre à l'aube un train hasardeux pour Vintimille (à près de 1200km de Paris par voie ferrée...)
Dans le même temps un groupe parisien se morfondait entre la place Navone et la gare Termini: son séjour achevé, les soeurs chez qui logeaient ces 50 personnes les avaient gentiment reconduites vers la sortie, pendant que le vol était tout aussi gentiment annulé. Où dormir la nuit suivante, en attendant de trouver un vol, 50 places dans le train de Rome à Paris, ou une ligne de bus régulière ? ? Malgré les pouvoirs qu'on me prête, je ne pouvais rien faire, certainement pas multiplier les chambres ou les couchettes en wagon lit.
Sainte Rita veillait: ces pélerins ont croisé dans la journée un groupe de scouts qui venaient d'arriver en car de l'Ile de France; en parlant de pluie et de beau temps, de joie et d'inquiétudes, les pélerins en carafe comprennent que le bus des scouts rentre immédiatement à vide: vous avez deviné: ils ont saisi l'occasion et sont rentrés en pullman, au milieu d'un chaos inénarrable.
Moi, j'appelle cela un miracle.

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