... (Mais au printemps 1867) " se cristallise le malentendu qui entraînera l'échec du mouvement: le peuple de Rome dans sa majorité n'est pas prêt à une insurrection de grande envergure. (...) Effectivement, le 22 octobre, la grande insurrection romaine que Francesco Cucchi préparait depuis longtemps aurait dû éclater. Mais on en parle depuis trop longtemps et la police est en alerte. L'insurrection va se réduire à quelques actions, héroïques mais limitées, vouées à l'échec du fait de leur isolement. (...) Guerzoni, avec une centaine d'hommes, doit tenter de forcer la porta San Paolo avec un chargement d'armes; au lieu de 100 hommes, il en trouve 7! Il est attaqué par les zouaves (soldats de Napoléon III, nd blog) et doit abandonner le terrain et les armes. Le général Zappi, gouverneur de Rome, fait murer 6 des 12 portes de la Ville, empêchant toute tentative de renforts extérieurs. (...)
Ainsi finit l'insurrection de Rome de 1867 qui n'avait pas retrouvé l'esprit et l'élan du temps (...) de la République Romaine de 1849.
Le 20 septembre 1870 un détachement de bersagliers de l'armée italienne entre dans Rome par la brèche de la porta Pia, mettant fin à l'État pontifical dans la forme qu'il avait connue depuis Charlemagne."
(auteur : Francis Boussier)
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