dimanche 12 août 2007

Faut-il être gentil ?

Devant 3 collègues, ma chèfe m’a qualifié de « gentil », je « vois tout en rose ». Cela m’agace, car « gentil » n’est pas loin de « bien gentil » , au sens où l’on dit aussi « trop bon, trop con ».
Je suis donc repassé un peu plus tard dans son bureau, alors qu’elle était seule, pour lui dire que je n’avais pas apprécié. Ma « gentillesse » n’est pas un effet d’une quelconque naïveté : bien au contraire, j’ai observé qu’en général , on obtient de meilleurs résultats avec la « gentillesse » qu’avec la « méchanceté ». Et là, elle a répondu « oui, oui ».

Je prolongerais ma réflexion sur ce blog, en observant que :

· l’Histoire enseigne que ce sont les Etats gentils qui gagnent (les démocraties) et les méchants qui perdent (les dictatures)

· les couples qui tiennent, ne sont pas ceux où les partenaires sont « méchants »

· les parents qui veulent réussir l’éducation de leurs enfants, ont avantage à éviter la violence, ou la simple dureté



Dans ce cas, pourquoi imaginer que les relations professionnelles seraient une exception ? pourquoi faudrait-il être fourbe, ou sectaire, ou prédateur ? Et si on l’est, pourquoi espérer que « ça marche mieux là qu’ailleurs » ? Dans le meilleur des cas, à tout le moins, c’est le Bien commun qui est lésé.



Bref, Beaumarchais a raison : « Va ! en ce monde, il faut être trop bon pour l’être assez ».

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