Dimanche 28
Irène Némirowski décrit (dans « suite française ») la débacle française en juin 40. C’est stupéfiant : chacun pour soi, des gens sans aucun recul, aucune vision des causes et des conséquences … un pays entier roulé dans la boue. Passif. Consentant. Une pagaille noire. C’est écoeurant. Bien sûr, je ne savais pas : l’Histoire racontée aujourd’hui est si habilement valorisée par l’appel du 18 juin !
Tout ça recommencera au 1er pétard. Ce sera encore pire, car il n’y a plus de traction animale ; les campagnes sont vides : il n’y aura pas de ferme sur la route pour désaltérer les hordes hagardes ; et la plupart des facilités (trains, eau, communications…) dépendent de l’électricité. Donc, si les centrales nucléaires sont détruites… De plus, nos compatriotes ont encore moins le sens des réalités , que nous ne l’avions en 1940 : nos vies sont à présent tellement artificialisées… Ils ne savent pas, pour la plupart, allumer un feu de bois ! Les enfants dessinent à l’école des poissons sous forme de carrés pannés et prêts à cuire… Savant-ils que la vache fait du lait ? Que le pain vient du blé ?
Dimanche 4 février 2007
Dans le XVIè, ça arrive aussi : hier , bd Murat, un jeune type se faisait tabasser par 2 autres, munis de chaînes et de barres de fer. Son copain hurlait de loin : « Il faut appeler la police, il faut appeler la police ! ». Il a dû capituler, et donner les clés de sa voiture, les loubards sont partis (avec une petite Peugeot m’a-t-il semblé). Il n’était pas 8 heures du soir… Cette semaine, quelqu’un m’a dit : « La presse n’en parle pas, mais selon les Renseignements Généraux, la France est dans un état pré-insurrectionnel ».
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