Le temps était doux en Sologne, dimanche 11 mars au soir, et le ciel particulièrement pur : l’immense armée céleste des étoiles déployait sa course inflexible et silencieuse à travers le ciel bleu sombre, à peine troublée par les courses des avions qui descendaient tous vers le sud (nous étions sans doute sous un couloir aérien).
Cela m’a rappelé une anecdote.
C’était du temps où Papa construisait des satellites : il nous les montrait le soir tombé, traversant le ciel SANS CLIGNOTER et de façon très régulière, assez lente. (Ceux qui clignotent, ce sont les avions). Notre vieux voisin provençal (il est mort depuis, le pauvre) écoute et comprend parfaitement. Mais il marque un certain étonnement : « Des satellites passent en Provence ? Ce n’est pas possible… Je croyais qu’ils ne passaient qu’à Paris. » Voilà jusqu’où peuvent aller certains ‘complexes’ ! Ah la centralisation française a réussi !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire