jeudi 16 août 2007

Vive l'immigration

Récemment, j’avais à recruter un(e) secrétaire intérimaire : en pleine pause estivale, les réponses ne se pressaient guère … L’ANPE a tout de même transmis plusieurs candidatures : nous sommes sur le point de recruter une jeune française, d’origine étrangère, pleine de tonus, de joie de vivre, et manifestement décidée à construire sa vie par elle-même. Il est clair qu’elle n’avait pas « une cuillère en argent dans la bouche » à sa naissance, et que les frustrations des (petits enfants) post-soixantehuitards ne sont pas son problème.
Dans ma vie déjà longue, j’ai croisé des bénévoles qui voulaient aider, certes, catholiques et français toujours, fils de bonnes familles, mais qui commençaient par demander quels étaient les horaires, et les jours de congé. Et ensuite, ils/elles trouvaient ce bénévolat bien fatiguant (pensez donc : guider à Rome des touristes ou des pélerins !) Ou bien des chômeurs, qui calculaient qu’ils ne gagneraient pas plus en travaillant , qu’en pointant. Donc, ils refusaient l’offre d’emploi avec fierté. Bref, tout un tas de personnes qui n’avaient pas envie « de mordre dans le gateau », sans doute parce qu’elles avaient déjà mangé beaucoup de brioche. Ou que la vie « n’était pas gentille avec elles ».
Conclusions : 1)un peu d’immigration peut donner du peps à nos schémas sociaux. (Et le tonus des Amériques tient en bonne part au puissant brassage social qui s’y déploie en permanence)
2) ce que j’écris ici, n’exclut pas qu’il existe encore de nombreux enfants de la Bretagne, de la Provence ou de la Lorraine, gagneurs, bosseurs, astucieux, pétillants et honnêtes. Ceux-là trouveront toujours. On trouve de super stagiaires, également.
3) Je ne justifie pas davantage la délinquance que peut véhiculer une immigration mal assumée : mais aussi bien, en France profonde, voit-on émerger de nouvelles formes de délinquance (vandalisme de monuments historiques) ou de déviance (rave parties)…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le texte est ambigu et le point 3) encore plus (ou au contraire explicite...). Les références "de nouvelles formes de délinquance (vandalisme de monuments historiques) ou de déviance (rave parties)…" dont les auteurs seraient des petites têtes blondes bien bretonnes ne manquent pourtant pas...