Réchauffement climatique : pas la peine d’aller à Chamonix
pour le voir de ses yeux
Les glaciers reculent, dit-on, par suite du réchauffement général du climat. Cela est sans doute vrai, mais d’une part je n’ai jamais vu la mer de glace ; d’autre part, quand bien même je ferais le voyage de Chamonix, je ne verrais rien : il faudrait sans doute plusieurs années, pour que je constate un raccourcissement de la langue qui le termine.
Non, à Paris même, cela se voit. Il n’y a pas de glaciers, me direz-vous (à part Berthillon et ses confrères). Oui, mais les oliviers sont apparus.
Quand ils n’étaient qu’en pot, devant les restaurants, on pouvait se dire que leur arrivée ne prouvait rien : en hiver, le patron les met à l’abri.
Mais à présent, ils sont en pleine terre : j’en connais 3, rien que dans le VIIème arrondissement :
· le premier est devant la tour Eiffel, face à la Seine, depuis 5 ans au moins
· le second est rue Barbet de Jouy, chez mon employeur, le ministère de l’agriculture
· le 3ème vient d’être planté par la mairie, près de mon église, St Pierre du Gros Caillou.
Ces arbres prospèrent, ils sont du reste mal taillés, car leur ramure prospère dans tous les sens (à nouveau, la clarté de l’esprit français est démentie par jes jardiniers de la ville !!). L’hiver ne leur fait aucun mal… le climat est vraiment devenu trop doux.
Ah quand la production d'huile d'olives dans le VIIè arrondissement?
Ah, un 4ème pousse devant l’hôtel de ville, près de la statue d’Etienne Marcel. L’autre jour, ce n’était qu’un immense bouquet de minuscules fleurs blanches.
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